mardi 3 septembre 2013

Tempus Fugit

Le breton et le latin sont 2 langues relativement peu usitées (à l'échelle mondiale j'entends), la première parce qu'elle c'est une langue régionale et la seconde une langue morte.

Elles ont de commun que si je ne les parle pas, j'en connais cependant quelques formules toutes faites que j'aime à distiller de temps en temps. En l'occurrence le titre de ce billet illustre la cruelle réalité qui veut que je trouve difficilement du temps pour mettre à jour ce blogue.

Du coup pour mettre à profit les 3 plombes journalière que je passe dans ces maudits transports parisiens (si vous avez un boulot correct à me proposer en Bretagne je signe de suite), je tente un post depuis mon smartphone.

Mais d'où me vient cette locution latine ?!

Dans un premier temps j'ai pensé à la série Kaamelott (je suis un grand fan) dans lequel le personnage du Roi Loth d'Orcanie passe son temps à débiter des locutions latines approximatives tout en expliquant qu'elles sont ineptes mais sonnent bien dans le contexte.


Mais non, point de Tempus Fugit dans la bouche de l'ami Rollin.


Ensuite j'ai pensé à une oeuvre symphonique. Ayant interprété quelques grands classiques au sein d'une chorale pendant une dizaine d'années, c'aurait pu être le nom du mouvement d'un oratorio ou autre requiem mais non toujours pas.


Finalement je me suis résigné à "googliser" ladite locution et à mon grand étonnement, tel le félin agile, je suis retombé sur mes pattes de geek. Il s'agit donc d'un double épisode de la quatrième saison de la série X-Files, arrivée en France comme chacun sait sous le nom (lourdingue) d'Aux Frontières du Réel. Cette dénomination avait le double handicap d'être longue (6 syllabes contre 2 pour X-Files) et de ressembler à s'y méprendre à l'autre série diffusée à l'époque par la petite chaîne qui monte : Au Delà du Réel.

Voilà mon post de test est terminé. Cet article aura la particularité, outre son extrême vacuité, d'être le premier émis par mon smartphone. Cependant, il y a une petite nouveauté, car il semblerait que j'ai un lecteur. Je vais donc permettre de voter pour le sujet de mon prochain billet :

> Le conflit syrien vu par un geek totalement nul en géopolitique
> Ma critique du dernier album du maestro belge d'origine rwandaise ("Aide-toi le Web t'aidera", ce n'est pas le titre de l'album mais un conseil pour retrouver son nom s'il vous échappe)
> Mon CV geek ou la justification de ce statut tant galvaudé de nos jours
> Reboot breton : pourquoi et comment j'ai quitté mon ancienne assoce pour en monter une nouvelle.

Voilà, et si je n'ai aucun vote, je jetterai un D4 pour déterminer quel sujet sera retenu. Qu'est-ce qu'un D4 ? Tout simplement un dé pyramidal à base triangulaire ayant donc 4 faces au lieu de 6 pour un dé cubique conventionnel.

Que la Force soit avec vous.

dimanche 25 août 2013

Le Retour du Fils Pro-Geek

Après pile-poil un an d'absence (mais ça n'a pas dû déranger grand monde vu que ce blog a un nombre de lecteurs inférieur ou égal à zéro), je suis de retour.

Mais les règles ont changé : je suis toujours un indécrottable Breizh Geek mais m'accorde désormais une liberté totale et inconditionnelle quant au sujet de mes billets.
Mais pourquoi un tel revirement ? Pour avoir des lecteurs pardi. Car il me semble que c'est la finalité du weblog, ouais enfin du blog, quoi. Comme chacun sait, le mot blog est une aphérèse de Web Log qui signifie, pardonnez-moi de revenir sur une évidence Journal de Bord sur le Web.

Mais pourquoi log ?!



Il y a plusieurs explications quelque peu divergentes mais toutes liées au bois dans le contexte maritime du siècle derni... euh avant dernier.

La première viendrait de Robinson Crusoé qui s'asseyait sur une souche (log dans la langue de Shakespeare) pour y tenir son journal.

La deuxième de rondins de bois (logs en anglais toujours) jetés par les navires pour mesurer la linéarité de leur trajectoire et leur vitesse (et la consigner dans un journal du coup).

La troisième d'un tronc (ou rondin ou autre machin en bois) toujours jeté par dessus bord MAIS relié à une corde à noeuds et permettant donc de mesurer la vitesse en fonction du nombre de noeuds qui passent à la minute (et CRAC d'une pierre deux coups, j'ai expliqué le log et le noeud unité nautique de vitesse).

Et une quatrième pour la route (qui va encore expliquer un autre terme) : la log cabin ! Toujours à bord des navires et toujours en bois (le fameux log), cette cabine était l'endroit où le capitaine consignait les évènements liés à la traversée. Du coup, quand il entrait pour mettre à jour son journal, c'était le log in et quand il sortait le log out. Ces termes jadis familiers des informaticiens sont maintenant le pain quotidiens des internautes, bloggeurs et autres usagers en tous poils des NTIC.

Il y a peut-être d'autres explications mais je suis sûr que j'ai déjà calmé tout le monde avec celles-là. Si vous voulez m'en soumettre, vous êtes les bienvenus.
Promis, pour mon prochain billet je choisirai un sujet plus léger.