jeudi 31 juillet 2014

The Big Bang Theology

En ces temps de conflits sur fonds de vieilles rivalités inter-religieuses et de retour en grâce de l'exploration spatiale (Curiosity, Venus Express, la sonde Rosetta, etc...), je me suis dit que j'allais faire un article casse-gueule qui mixe les deux sujets. Enfin non, pas ces 2 sujets précisément mais plutôt faire le parallèle entre la création telle que décrite dans la Genèse (en 7 jours, toussa) et la théorie du Big Bang.



Le but de cet article n'est pas de décrire une voire deux vérités absolues mais plutôt de démontrer que ce en quoi je crois peut concilier croyance (religieuse même si j'aime pas trop ce mot) et science. Je veux surtout montrer aux créationnistes un peu bornés qu'ils se trompent quand ils pensent que Dieu a réellement tout créé en 604 800 secondes (ce qui correspond à peu près à 7 jours terrestres).

Et oui car tout part de là, du sens donné au mot "jour". Pour nous, terriens, un jour correspond à une rotation de notre bonne vieille Terre sur elle-même.
Mais dans la Genèse, au tout début quel est le contexte ? Peau d'balle ! Ni le temps, ni l'espace n'existent. Alors la Terre est ses jours de 86 400 secondes encore moins. Du coup, je préfère parler en seconde qui est une unité extrêmement précise du Système International d'unités (aussi appelé SI).

Scientifiquement, la seconde se définit ainsi : La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental S½ de l’atome de césium 133.
Ça calme, hein ?! Mais pour faire simple, disons que cette définition se base sur une propriété immuable de la matière et non plus sur la rotation de la Terre, sujette à variations.

Donc, là où je veux en venir c'est que le fameux jour de la Genèse est un jour à l'échelle cosmologique. Donc le Big Bang, c'était lundi matin et là, on est le lundi d'après je-sais-pas-trop-quand dans la journée.
Pour rappel, comme chacun sait, l'âge de l'Univers est évalué (d'après les observations scientifiques) à environ 4,3 × 1017 secondes soit un peu peu plus de 13 milliards de nos années terrestres.

Revenons 7 jours en arrière :


Jour 1

"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux."

Derrière ces 2 énigmatiques phrases, il faut comprendre que l'Univers au moment 0 du Big Bang est infiniment dense et chaud. La Terre y est effectivement informe et vide vu qu'elle n'existe pas encore. Et la densité y est telle que les photons (grains de lumières) qui sont des particules élémentaires n'existent eux non plus pas encore, d'où ténèbres.

"Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour."

Et CRAC, le Big Bang !



L'Univers se dilate extrêmement rapidement et plus de 1013 secondes plus tard, de cette soupe primordiale sont libérés les premiers photons, effectivement on peut dès lors parler de lumière.


Jour 2

"Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux.
Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi.
Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour."

Là encore nous avons un passage hautement énigmatique pour ne pas dire sibyllin voire totalement amphigourique qui pourrait décrire la formation des protogalaxies et autres systèmes extrêmement massifs et complexes.


Jour 3

Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.

Là, par contre, nous avons très clairement la formation des continents et l'apparition de la vie (végétale dans un premier temps) sur notre bonne vieille planète bleue. Oui je sais, on a zappé les bactéries et autres organismes unicellulaire mais si on laissait cette information dès le début du bouquin, on risquait de perdre un paquet de monde pas forcément équipé pour comprendre. Alors que les plantes et les arbres, c'est du concret, ça parle à tout le monde, même au champion du monde des débiles.


Jour 4

Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;
et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre,
pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.


Bon au 4e jour, on peut penser que ça déconne dans la chronologie puisque les étoiles seraient apparues après la Terre, c'est aberrant !
J'y vois deux explications possibles :
La première, c'est juste un effet de style, un genre de préquelle, de flashback, donc il faut inverser les jours 3 et 4.
La seconde (ma préférée) se résume en 4 mots : wibbly wobbly timey wimey. Comprenne qui pourra...



Jour 5

Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel.
Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.

On est bien en phase avec la théorie de l'évolution qui veut que la vie animale sort de l'eau. Bon, on a aussi les oiseaux, c'est un peu prématuré. Ça doit être le côté un peu provoc de l'oeuvre, ou alors c'est un scoop, ou une version beta des oiseaux. Bon, je vais creuser un peu ce point et je vous tiendrai au courant.


Jour 6

Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Dieu créa l’homme à son image,
il le créa à l’image de Dieu,
il créa l’homme et la femme.
Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.
Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.

Suite logique de l'évolution, après les poissons et tout ce qui vit dans l'eau, vinrent les animaux terrestres puis l'homme.


Jour 7





Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée.
Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite.

Et pour finir de l'homo sapiens à nos jours, rien de majeur n'a fait son apparition, donc repos.

Et là je la vois arriver la remarque des p'tits malins : comment explique-t-on que les jours cosmiques fassent (à la louche) 9 milliards d'années les jours 1, 2 et 4 (cumulés) et 4 milliards les autres jours ?

C'est très simple, la réponse est wibbly wobbly timey wimey. Ah non, zut j'ai déjà utilisé mon joker au jour 4. Pas de problème, il y a plusieurs raisons possibles :


  • les fluctuations quantiques du vide
  • la matière et l'énergie noire
  • l'existence d'un trou noir hypermassif qui n'a pas encore été observé à l'heure actuelle
  • une dilation du temps induite par la relativité restreinte


Qu'en pensez-vous ?




PS : Un grand merci à Professeur Bilbo (il se reconnaîtra) pour ses conseils avisés.



vendredi 17 janvier 2014

The Breizhgeek Reloaded

Comme je l'avais spécifié dans mon précédent billet, le thème de celui-ci a été choisi par toi lecteur. Je vais donc vous narrer comment une poignée d'irréductibles (dont votre serviteur) a décidé de claquer la porte de son ancienne association pour en monter une nouvelle plus en phase avec ses désidératas.

Déjà pourquoi faire partie d'une telle assoce ? Tout a commencé en 2008 quand j'ai assisté en début d'année avec ma chère et tendre et un ami à un concert de l'excellent et inoxydable (normal, ce sont des bretons*) groupe Tri Yann à l'Olympia à l'occasion de la sortie de l'album Abysses.


Et à un moment donné durant le concert (très bon soit dit en passant), certain(e)s ce sont levés dans les allées puis bras dessus bras dessous (ou par le petit doigt, me rappelle plus) ont commencé à danser. Et aussi étrange que ça puisse paraître, ça donnait 'achement envie de les rejoindre mais j'ai pas osé.

Par contre, ça a piqué notre curiosité et quand nous avons appris qu'un fest noz (bal folk breton) avait lieu tous les ans en juin dans la ville juste à côté, nous avons sauté sur l'occasion puis de fil en aiguille nous sommes retrouvés dans l'assoce culturelle bretonne qui était fortement impliquée dans l'organisation de ce fest noz. Et ça tombait bien puisque cette association regroupait à la fois des musiciens (bagad** + groupe à danser) et des danseurs. Et ces derniers prodiguaient des cours à la fois pour les néophytes (ce que j'étais à l'époque) et pour les danseurs chevronnés voulant en connaître toujours plus.

Petit point de détail sur les danses bretonnes (car oui, elles sont innombrables). Vu de l'extérieur, ce sont des danses simples pour les p'tits vieux dans les bals de village. J'ai envie de dire : OUI et NON (et pourtant, je suis bien breton et pas normand ou auvergnat). Au début, c'est le cas, on apprend des danses simples où on se prend par les bras et où ça bouge à peine des pieds. Ça permet de se familiariser avec les pas de base et de discuter avec son voisin lors des festou noz.
Par contre, dès qu'on commence à appréhender les danses de bras ou les danses à figures et à tempo rapide, c'est une autre paire de manches. Et là j'aime autant vous le dire, on mouille sa chemise ! Littéralement.



Deux ans plus tard, étant devenus passionnés par la danse bretonne nous avons très logiquement rejoint le groupe chorégraphique costumé mais ma moitié n'y est restée qu'un an pour raisons de santé et surtout pour s'occuper de notre petit bout. Du coup, me retrouvant tout seul dans le groupe chorégraphique et l'ambiance se délitant petit à petit, quand le noyau dur a claqué la porte de l'assoce, c'était l'occasion de les suivre et nous avons donc monté notre propre assoce.

Il nous a donc fallu un an sans existence juridique pour monter ce beau projet. Et donc créer une association de loi 1901, c'est à la fois très simple et très compliqué... oulà, ça y est je recommence à faire mon normand.
Premièrement, il faut trouver un objet, un but associatif. Ensuite, il faut se réunir pour rédiger les statuts, trouver une banque où domicilier le compte de l'assoce mais surtout trouver un bled qui nous accueille histoire de profiter de ses infrastructures (basiquement une salle pour donner les cours et répéter) et éventuellement de subventions.

Et donc un peu plus de six mois après le début de l'année associative et notre participation au forum des associations de la ville d'Ermont, on peut dire que l'Association Bretonne Culturelle D'Ermont Chupenn Ha Lostenn se porte bien. Ah oui le nom de l'assoce, c'est important. Je concède qu'il est atrocement long mais c'est normal, il s'agit de la version expansée. On l'abrège couramment en ABCDE Chupenn Ha Lostenn. Et encore le ABCDE est optionnel, c'est une feinte pour être au début des listes associatives.

La suite, ça se passe sur http://chupennhalostenn.wix.com/chupennhalostenn parce que cet article est déjà beaucoup trop long et plus il y a de visites, mieux c'est.



* Comme j'adore la polémique, je précise que ce sont des nantais, donc des bretons. Et il n'y a évidemment rien à ajouter, la Bretagne s'étendant bien au-delà du carcan administratif des Régions.

** Le bagad, c'est comme un pipe band écossais mais en mieux, le plus connu étant le bagad de Lann-Bihoué.

mardi 3 septembre 2013

Tempus Fugit

Le breton et le latin sont 2 langues relativement peu usitées (à l'échelle mondiale j'entends), la première parce qu'elle c'est une langue régionale et la seconde une langue morte.

Elles ont de commun que si je ne les parle pas, j'en connais cependant quelques formules toutes faites que j'aime à distiller de temps en temps. En l'occurrence le titre de ce billet illustre la cruelle réalité qui veut que je trouve difficilement du temps pour mettre à jour ce blogue.

Du coup pour mettre à profit les 3 plombes journalière que je passe dans ces maudits transports parisiens (si vous avez un boulot correct à me proposer en Bretagne je signe de suite), je tente un post depuis mon smartphone.

Mais d'où me vient cette locution latine ?!

Dans un premier temps j'ai pensé à la série Kaamelott (je suis un grand fan) dans lequel le personnage du Roi Loth d'Orcanie passe son temps à débiter des locutions latines approximatives tout en expliquant qu'elles sont ineptes mais sonnent bien dans le contexte.


Mais non, point de Tempus Fugit dans la bouche de l'ami Rollin.


Ensuite j'ai pensé à une oeuvre symphonique. Ayant interprété quelques grands classiques au sein d'une chorale pendant une dizaine d'années, c'aurait pu être le nom du mouvement d'un oratorio ou autre requiem mais non toujours pas.


Finalement je me suis résigné à "googliser" ladite locution et à mon grand étonnement, tel le félin agile, je suis retombé sur mes pattes de geek. Il s'agit donc d'un double épisode de la quatrième saison de la série X-Files, arrivée en France comme chacun sait sous le nom (lourdingue) d'Aux Frontières du Réel. Cette dénomination avait le double handicap d'être longue (6 syllabes contre 2 pour X-Files) et de ressembler à s'y méprendre à l'autre série diffusée à l'époque par la petite chaîne qui monte : Au Delà du Réel.

Voilà mon post de test est terminé. Cet article aura la particularité, outre son extrême vacuité, d'être le premier émis par mon smartphone. Cependant, il y a une petite nouveauté, car il semblerait que j'ai un lecteur. Je vais donc permettre de voter pour le sujet de mon prochain billet :

> Le conflit syrien vu par un geek totalement nul en géopolitique
> Ma critique du dernier album du maestro belge d'origine rwandaise ("Aide-toi le Web t'aidera", ce n'est pas le titre de l'album mais un conseil pour retrouver son nom s'il vous échappe)
> Mon CV geek ou la justification de ce statut tant galvaudé de nos jours
> Reboot breton : pourquoi et comment j'ai quitté mon ancienne assoce pour en monter une nouvelle.

Voilà, et si je n'ai aucun vote, je jetterai un D4 pour déterminer quel sujet sera retenu. Qu'est-ce qu'un D4 ? Tout simplement un dé pyramidal à base triangulaire ayant donc 4 faces au lieu de 6 pour un dé cubique conventionnel.

Que la Force soit avec vous.

dimanche 25 août 2013

Le Retour du Fils Pro-Geek

Après pile-poil un an d'absence (mais ça n'a pas dû déranger grand monde vu que ce blog a un nombre de lecteurs inférieur ou égal à zéro), je suis de retour.

Mais les règles ont changé : je suis toujours un indécrottable Breizh Geek mais m'accorde désormais une liberté totale et inconditionnelle quant au sujet de mes billets.
Mais pourquoi un tel revirement ? Pour avoir des lecteurs pardi. Car il me semble que c'est la finalité du weblog, ouais enfin du blog, quoi. Comme chacun sait, le mot blog est une aphérèse de Web Log qui signifie, pardonnez-moi de revenir sur une évidence Journal de Bord sur le Web.

Mais pourquoi log ?!



Il y a plusieurs explications quelque peu divergentes mais toutes liées au bois dans le contexte maritime du siècle derni... euh avant dernier.

La première viendrait de Robinson Crusoé qui s'asseyait sur une souche (log dans la langue de Shakespeare) pour y tenir son journal.

La deuxième de rondins de bois (logs en anglais toujours) jetés par les navires pour mesurer la linéarité de leur trajectoire et leur vitesse (et la consigner dans un journal du coup).

La troisième d'un tronc (ou rondin ou autre machin en bois) toujours jeté par dessus bord MAIS relié à une corde à noeuds et permettant donc de mesurer la vitesse en fonction du nombre de noeuds qui passent à la minute (et CRAC d'une pierre deux coups, j'ai expliqué le log et le noeud unité nautique de vitesse).

Et une quatrième pour la route (qui va encore expliquer un autre terme) : la log cabin ! Toujours à bord des navires et toujours en bois (le fameux log), cette cabine était l'endroit où le capitaine consignait les évènements liés à la traversée. Du coup, quand il entrait pour mettre à jour son journal, c'était le log in et quand il sortait le log out. Ces termes jadis familiers des informaticiens sont maintenant le pain quotidiens des internautes, bloggeurs et autres usagers en tous poils des NTIC.

Il y a peut-être d'autres explications mais je suis sûr que j'ai déjà calmé tout le monde avec celles-là. Si vous voulez m'en soumettre, vous êtes les bienvenus.
Promis, pour mon prochain billet je choisirai un sujet plus léger.

samedi 25 août 2012

Encore un classement...

... car en lisant le blog de l'excellent Cyrille de Lasteyrie (alias Vinvin) http://www.vinvin.net/ j'ai d'abord eu l'idée de publier mon Top 10 des Jedis (c'est maintenant admis, je suis un très gros fan de Star Wars). Mais c'est trop perso alors pour rester dans une thématique proche, je vais plutôt parler des 7 formes de combats au sabre laser.

En réalité, il y en a plus mais à l'instar des 3 Mousquetaires, des 7 mercenaires et des 11 salopards, nous resterons sur le nombre initialement indiqué dans la littérature spécialisée.



FORME I : Shii-cho

Aussi appelée Voie du Sarlacc, ça n'est pas contrairement aux suivantes une spécialisation mais l'apprentissage de base qui est prodigué au Temple Jedi (ou à l'Académie Jedi suivant les époques) aux initiés (ou novices). Pour faire simple, cette forme regroupe les techniques de base de l'escrime qu'il est essentiel de bien connaître avant de se spécialiser dans une des formes suivantes.

Pratiquant célèbre :  Kit Fisto


FORME II : Makashi

Aussi appelée Voie de l'Ysalamir, c'est la forme préférée des bretteurs, des duellistes, des esthètes de la lame Jedi. Privilégiant la technique, la prise du sabre à une main et un jeu de jambes sobre et précis, cette variante exclut toutes fioritures telle que sauts ou moulinets.
Les adeptes de cette forme semblent apprécier les sabres lasers à manches incurvées.

Pratiquant célèbre : Le Comte Dooku

FORME III : Soresu

Aussi appelée Voie du Mynock, c'est la forme préférée des défenseurs. C'est basiquement la technique permettant de dévier les tirs de blasters comme le font bon nombres de Jedis. Elle exige dès lors de se plonger dans la méditation pour visualiser la position des tireurs ainsi que les probables impacts des tirs.

Pratiquant célèbre : Obi-Wan Kenobi (Chevalier)

FORME IV : Ataru

Aussi appelée Voie du Chauve-Faucon, c'est un ensemble de techniques de combat très mobile voire acrobatique. L'idée est d'investir l'espace autour de son adversaire en l'attaquant de toutes parts. C'est une variante littéralement épuisante qui demande de puiser dans la Force pour acquérir une vélocité et une agilité accrue. Pour résumer, le plus efficace dans cette technique est que les sauts de cabris énervent votre adversaire et lui font perdre sa concentration. Les maître de cette discipline chantent en même temps un titre de Justin Bieber et là l'effet est total et l'adversaire font en larmes.

Pratiquants célèbres : Yoda, Qui-Gon Jinn, Obi-Wan Kenobi (padawan), Quinlan Vos

FORME V : Shien / Djem So

Aussi appelée Voie du Dragon Krayt, c'est l'évolution naturelle de la Forme 3 en une variante beaucoup plus offensive.
Là où la Forme 3 se contente de dévier les tirs de blasters, la Forme 5 permet à son utilisateur de carrément les renvoyer dans la tronche de son adversaire. Avouez que ça a tout de suite plus de gueule.

Pratiquants célèbres : Anakin Skywalker, Luke Skywalker

FORME VI : Niman

Aussi appelée Voie du Rancor, c'est un genre de cocktail des 4 autres techniques souvent employé par les diplomates ne voulant pas se spécialiser dans l'une d'elles.

Pratiquant célèbre :  Ki Adi Mundi


FORME VII : Juyo / Vaapad

Aussi appelée Voie du Vornskr, cette variante est border-line pour un Jedi. En effet, elle canalise la rage du pratiquant en une succession de coups imprévisibles, rapides et mortellement précis. Elle n'est enseignée qu'à des sujets peu enclins à basculer du côté obscur car considérée par beaucoup comme une technique Sith.

Pratiquant célèbre : Mace Windu (qui selon les sources aurait même inventé la variante Vaapad), Sora Bulq

Ces différentes formes sont toutes surnommées Voie du Machin chose. Le machin chose en question est à chaque fois un animal de l'univers Star Wars. Voici un bref descriptif de chaque pour clore le sujet.



Le Sarlacc est la bestiole pleine de dent dans laquelle Jabba le Hutt aimerait précipiter Solo et Skywalker dans le Retour du Jedi. Il se contentera finalement de Boba Fett le légendaire chasseur de primes.
L'Ysalamir est un genre de lézard qui annule la Force dans son rayon proche, cette faculté lui permet du coup de se protéger du Vornskr qui lui est un prédateur sensible à la Force (et crac, deux d'un coup).
Le Mynock est un genre de mite géante que l'on peut voir tenter de parasiter le Faucon Millenium quand celui-ci s'est posé dans l'estomac d'un lombric gargantuesque (dans l'Empire Contre-Attaque si ma mémoire ne me fait pas défaut).
Le Chauve-faucon est un genre de ptérodactyle endémique de la planète Coruscant.
Le Dragon Krayt est un dragon (normal) que l'on trouve sur Tatooine. On peut en apercevoir le squelette dans Un Nouvel Espoir au second plan derrière C3-PO. Et un peu plus tard Obi-Wan Kenobi imitera son cri pour faire fuir les pillards Tusken qui s'apprêtaient à réserver un mauvais sort à Luke.
Et pour finir, le Rancor est encore une monstruosité pleine de dents (et de griffes) que l'on trouve dans le Retour du Jedi, sous le Palais de Jabba et dont le met favori est le garde Gamoréen (miam) ou Luke Skywalker (FAIL !).

samedi 18 août 2012

Encore de la musique de sauvages...

... aujourd'hui pas de chichis, j'entre dans le vif du sujet et parlant d'un truc bien breizh : le biniou et tout ce qui tourne autour.
Quand je dis "qui tourne autour", je ne parle bien évidemment pas d'éventuels objets ou animaux qui tourneraient littéralement autour de l'instrument. Il s'agissait d'une expression pour exprimer que je n'allais pas déblatérer exclusivement sur le biniou mais aussi sur les autres instruments qu'on a l'habitude d'entendre avec lui, du contexte, de l'historique, etc...

Pour commencer, je tiens à lever un doute pour ne pas dire une grossière erreur commise par beaucoup, y compris par des bretons (si, si, j'ai pour exemple une collègue du bureau mi-bretonne mi-espagnole comme moi qui commettait cette erreur pas plus tard que cette semaine).




Si l'on en croit cet extrait où Jamel associe le son du biniou au bruit produit par un canard malade (mais ça peut arriver quand les bourdons ne sont pas accordés), il y a de grandes chances pour qu'il commette à son tour cette fameuse erreur : confondre le biniou avec la bombarde.

Ah, je crois que j'ai encore réalisé l'exploit consistant à avoir un nombre de lecteur négatif. Mais je peux encore faire mieux et atteindre un nombre de lecteur égal à - ∞. Donc je lève immédiatement le doute : un biniou est une cornemuse, tout simplement.

Et la bombarde que beaucoup de gens croient être un biniou, c'est ça :





C'est donc comme le dit si bien mon ami Wikipedia ® "un instrument de musique à vent à anche double de la famille des hautbois, employé dans la musique bretonne" ET en effet qui produit un son comparable à un canard malade (cancer de la gorge ou autre pathologie ORL).

Dans la musique bretonne donc, on trouve cet instrument dans différentes configurations :


  • traditionnellement en duo avec un biniou dans ce qu'on appelle un couple de sonneurs (et le biniou est dans ce cas une petite cornemuse typiquement bretonne)
  • au sein d'un pupitre de bombarde dans une formation inspirée du pipe band écossais: le bagad
  • pour donner une couleur trad à des formations folf ou pop-folk voire rock folk et même carrément punks parfois au sein des inégalables Ramoneurs de Menhirs par exemple.

Cette liste n'est bien évidemment pas exhaustive mais je finirai avec la bombarde (car le sujet est le biniou je le rappelle) en précisant qu'on peut difficilement en jouer en solo car l'instrument exige de reprendre régulièrement son souffle tant sa pratique est épuisante pour le sonneur.

Je continue donc sur le biniou. J'ai parlé du biniou kozh (vieux biniou) qui est la petite cornemuse qu'on peut trouver un duo (avec la bombarde) dans les couples de sonneurs.
Il y a maintenant la plus connue des cornemuses : le biniou bras (grand biniou) que nous avons sans vergogne piqué aux écossais mais bon, ne l'oublions pas les bretons et les écossais sont de la même famille alors on peut bien se refiler des trucs.

Je zappe l'historique parce que ça me gave et je finirai pour que la boucle soit bouclée sur le biniou espagnol. Et oui car je suis mi-breton mi-espagnol et il se trouve qu'il existe une version espagnole de la cornemuse qu'on trouve dans le nord de la péninsule (Asturies et Galice majoritairement) : la gaïta.



Elle possède un seul bourdon, parfois plus long que sur la cornemuse écossaise et surtout un son plus mélodieux, moins nasillard. C'est en tout cas mon avis et je le respecte.
Pour entendre tous ces jolis instruments, il y a le Festival Interceltique (j'en parlais dans mon sujet précédent) mais il est terminé. Sinon, il y a des bagads et des pipe bands un peu partout en France et même dans le monde, de New-York au Japon, en passant par le Liban. Il suffit juste de de renseigner un peu.

mercredi 15 août 2012

Encore des animaux dont tout le monde se fout...

... car aujourd'hui je vais parler de l'hermine et de l'oiseau bleu.

Et là je me dis qu'il est désormais possible et même probable d'avoir un nombre de lecteurs négatifs. De plus qu'est-ce que ces animaux ont à voir avec l'univers d'un geek breton ? Les 2 mon capitaine.

Commençons par l'hermine. Il ne s'agit pas moins que de l'animal emblématique, du symbole de la Bretagne. C'est pas forcément évidemment du premier coup d’œil (surtout quand on se cogne éperdument de l'héraldique) mais les les petits symboles ressemblant vaguement à des flèches en haut à gauche du drapeau breton sont des mouchetures d'hermines. Je serai probablement amené à en reparler, en attendant vous en avez l'illustration sur l'image de ce billet.

Quant à l'oiseau bleu, il est indéniablement plus connu dans la blogosphère, la webosphère, la blérosphère et d'une manière générale dans toutes les sphères qui se respectent.
Et pour celles ou ceux qui vivent dans une grotte ou se foutent éperdument des réseaux sociaux (dans les 2 cas, vous avez tout mon respect), il s'agit du logo de Twitter.

Mon billet du jour est donc consacré au célèbre réseau social qui se tire la bourre avec Facebook et qui est plutôt apprécié des médias et des célébrités. Mais alors pourquoi mentionné l'hermine ? J'y viens.





Pour illustrer une des fonctionnalités de Twitter (le hashtag), je passe par le F.I.L. Rien à voir avec le nylon, la laine ou même Ariane mais il s'agit de l'acronyme du Festival Interceltique de Lorient. Comme 15% des téléspectateurs hier soir, j'ai donc regardé le Grand Concert Interceltique sur France 3. Et pour savoir un peu ce que les gens en ont pensé, j'ai cherché le hashtag #FIL sur Twitter.

Quand on poste un truc sur Twitter, si on fait précéder l'un de nos mots du symbole dièse (#), ça devient un hashtag. Derrière ce nom barbare qui n'est pas sans évoquer un nom de meuble IKEA se cache tout simplement la fonction d'indexation des messages sur Twitter.
Donc dans mon contexte de recherche des messages sur le Festival Interceltique, je cherche le fameux hashtag #FIL et instantanément (ou presque si comme moi, vous avez une connexion pourrie ne permettant même pas de recevoir la TV) s'affichent tous les messages des twittonautes (je déteste le vocable twittos) sur le FIL (et donc par extension sur le programme TV d'hier soir).

Usez donc et abusez du hashtag quand vous postez sur Twitter, cela vous permettra peut-être de gagner des followers s'intéressant aux mêmes sujets que vous. Car je vous le rappelle, sur Twitter, plus t'as de followers, plus t'es populaire !

Une prochaine fois, je parlerai du compliqué (pour certaines) système d'affichage de la timeline Twitter.


PS : En me relisant, je m'aperçois que j'ai explosé mon forfait "Parenthèses" (en plus d'atomiser mon forfait "Digressions & Élucubrations").

dimanche 12 août 2012

Encore un geek qui passe son temps sur le net...


... oui mais un Breizh Geek !

Donc pour les ignares qui de surcroit sont infoutus d'utiliser un moteur de recherche, Breizh c'est la Bretagne. Notez que j'ai utilisé le terme moteur de recherche et pas Google. Cela dans le but de ne pas pénaliser Yahoo et Bing par exemple. Il parait que certaines personnes les utilisent mais personnellement j'y crois pas. Si c'est votre cas, merci de vous manifester au plus vite. En plus, il y a de grandes chances que je sois un fanboy Google alors dans un but d'équite et d'impartialité il faut que je mentionne la concurrence.

Revenons donc au sujet de la Bretagne (si la digression était un sport olympique, je ferais à coup sûr partie de la délégation française). Je n'y habite pas (du moins pas encore) mais j'y suis très attaché.
Primo, j'ai du sang en partie breton (par feu-mon père). Deuzio, je suis passionné de culture bretonne et celte en général. Et tertio, depuis 2005 (année de mon incarcéra... euh de mon mariage) et son l'impulsion de mon épouse adorée, nous allons tous les ans en Bretagne.







Donc c'est admis, partout où je vais je suis le breton de service (mon prénom y est pour beaucoup)... et ça me plait ! Et pour parfaire le tout, je pratique depuis 3 ans cette activité étrange qu'est la danse bretonne.
Donc pour résumer, je vais tous les ans en Bretagne malgré le temps de chiottes légendaire qui y règne, je prends mon pied en mouillant (que dis-je mouillant, en rinçant et lessivant) ma chemise dans les festou noz du nord-ouest de la région parisienne et je sors régulièrement le billig pour confectionner des crêpes et galette bretonnes maison.

CQFD, je suis autant Breizh que Geek et par conséquent, mes billets seront alternativement consacrés à la culture geek et à l'esprit celtico-breton.


PS : Comme pour valider ce billet, un vieux titre de Matmatah passe en ce moment sur Ouï FM : Lambé An Dro, ce qui veut dire Un Tour à Lambé en breton.










samedi 11 août 2012

Encore un blog qui sert à rien...

... ouais c'est pas faux.

Mais au moins c'est assumé, ce blog est susceptible de n'avoir pas ou peu de lecteurs.
Donc, je ne connais pas les us et coutumes de la blogosphère mais je suppose que mon premier billet doit présenter succinctement son auteur.

L'auteur donc est un jeune papa de 35 piges qui se passionne pour pas mal de choses mais pour résumer, ça gravite souvent autour de la culture geek (nouvelles technos, SF, sciences, BD, etc...) et principalement l'univers de Star Wars dont je suis un fan de longue date, mais aussi la culture bretonne et par extension celtique.



Étant jeune papa comme je viens de le mentionner, j'aime autant vous dire que toutes ses passions sont mises au second plans depuis maintenant 5 mois. Par exemple, la dernière fois que j'ai joué à un vrai jeu vidéo (Crysis 2 sur PC pour ne pas le citer... oups trop tard), c'était la veille de l'accouchement de ma chère et tendre.
J'ai précisé VRAI devant jeu vidéo because les mini-jeux sur smartphones, ça compte pas.

Je vais m'arrêter là pour remettre les mains dans le lait en poudre enrichi en amidon.


The Breizh Geek - sam. 11-08-2012


PS : Si la photo de Fett n'est pas libre de droit, je m'engage à la retirer ou à demander à son auteur la permission de la laisser. Il faut d'abord que je trouve qui c'est...